Dimanche 16 novembre, Koh Ru, vers 14h.


Quelques minutes nous séparent de notre départ au pays du paradis. Le sable est blanc, si blanc dans les turquoises du ciel et de la mer. Seul un bateau fixe sans bouger le point de l’horizon. Ici le bonheur est vivant, et on le dévore à chaque seconde. L’infinitude béante nous dévoile ses portes par des arbres chauds et sourds, que la brise légère refroidit à peine. La lumière recouvre tout ici. Elle est matière. Et nous sommes là, maintenant, dans la lumière. Derrière le miroir, nous avons traversés le miroir de cette île. Heureusement, j’étais avec Alice.