Lundi 20 octobre 2008. « Au bon café », Vientiane, 15h50.


Je n’ai pas eu la force de finir. Une grosse averse me permet de reprendre…Beaucoup de « backpackers », comme on dit, sillonnent Vientiane, leur nombre est assez impressionnant pour une telle capitale, surtout pour la saison. D’ailleurs, à côté de nous, un couple français à peu près du même âge vient de s’installer. Au-delà de l’aspect touristique, je retrouve ce dont Mikael nous avait parlé : On est vite guidé, pris par la main dans les sentiers battus, et les prix, même négociés fermement, me semblent élevés pour des Lao…mais bon, toujours pas trop pour des français. Une nuit chaude, un réveil tardif, une balade à l’Arc de Triomphe local, et au grand marché. Une averse tropicale, notre première, qui nous a forcés à manger. Ici les plats me rappellent Belleville, je n’y peux rien, les petits piments, les pousses de bambous…Et tous ces écriteaux en Français, c’est un peu comme si j’étais dans le vrai « Belleville »…J’ai du mal à ne pas faire la comparaison. On commence à avoir retrouvé un rythme, mais l’immersion va prendre du temps. Si loin, si près, si difficile de communiquer, si naturel de voir tant de gens qui nous ressemblent…J’entends presque l’accent parisien de la table d’à côté, il me semble qu’on est sapé pareil. La pluie s’est arrêté, on va continuer la promenade.