Dimanche 19 octobre 2008, Guesthouse Lovan, à Vientiane, Laos. 22h20.


Bientôt le sommeil. On lui court après depuis un moment. Encore quelques lignes et j’y vais. Le train en 1ère nous a pourtant servi des couchettes confortables, mais elles restent dans un train. De bons tempuras de crevette sous cellophane, une nuit agitée, et un réveil matinal nous ont rapprochés de Xian Mai (désolé pour l’orthographe). Un « engine problem » nous a fait attendre deux heures dans une petite gare. C’est en sortant et en déambulant un peu que j’ai commencé à comprendre le climat du coin, dominé par un soleil éblouissant et zénithal. Je tiens une des grandes explications sur le « type » asiatique : avoir les yeux plissés pour garder son flegme, même en direction du soleil. Alice m’a rappelé que l’Afrique connaît un soleil aussi lumineux. C’est juste. Mais ne nous arrêtons pas là. L’arrivée à côté de la frontière, puis notre premier tuk-tuk (qui au passage nous amène dans une agence pour les visas, et nous, pas très réveillés, on accepte de se faire entuber de quelques dollars, mais on va pas en faire une maladie) qui nous amène à la frontière, le fameux Pont de l’Amitié (c’est beau l’Amitié) qui enjambe le Mékong et hop, un van nous amène au centre de Vientiane. Heureusement que j’avais une carte, le conducteur semblait perdu à la fin. Quelques hôtels pleins plus tard, on trouve quelque chose d’acceptable. Enfin ! Les rues sont calmes en ce dimanche, et seuls quelques touristes qui nous ressemblent, sac à dos décontracté sur les épaules, arpentent les rues. Il y en a pas mal. Bien plus que ce que je ne pouvais le penser.