Lund 17 novembre, dans le bus vers Bangkok, encore au Cambodge, vers 11h.


Notre retour prend forme tout doucement, Après le retour sur terre, Sihanoukville s’est révélé plus calme, dimanche soir oblige. Tant mieux. Un « lok lak » dans une adresse locale, pour dîner, un dernier au-revoir à cette mer si agréable, et nous voilà partis pour Bangkok, par notre dernier voyage en bus. Je bois les paysages déplaçant leurs profondeurs sur la musique de « boards of canada ». « Bocuma », pour être exact. Un hymne. Le soleil est toujours brûlant, je suis son ami. Il est pourtant si différent chez moi. J’aime sa chaleur. La pureté de la lumière. Sa manière de nous éclairer, d’éclairer en permanence le monde, de lui donner vie. Alors j’imagine un monde fait de lumière, où le point le plus grand dans le ciel est un cercle bienveillant et unique, invocateur de vie dans sa propre fusion destructrice. Parfois, je me perds dans ces symboles, leurs sens toujours réciproques et contradictoires, et pourtant l’horizon se réduit toujours à un point, quelque soit son sens. Ca y est, je le sens, je commence à refermer la boucle de ce voyage, afin qu’il devienne 1 parmi l’infini, à sa place sur cette grand île, notre Terre à tous. D’ailleurs, des touristes particulièrement râleurs remplissent l’essentiel de ce bus, et contribuent assez bien à me rappeler d’où je viens.